Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 11:48


Cette quatrième réunion 2013 de notre club A.O.C. nous emmène au pays du Muscadet, un vignoble vraiment mal connu en Alsace, et dans le Haut-Médoc, une région que nous ne visitons que très rarement aux cours de nos sessions de dégustation.
Ce soir, ces deux négligences vont être réparées et les 13 convives sont invités à se régaler (ou non) avec deux belles séries de bouteilles choisies pour illustrer les thèmes suivants :

1. Les grands muscadets de terroir
2. Les crus du Haut-Médoc face au temps.

La série de muscadets a été proposée par François qui a profité de rencontres viniques à l’occasion de ses voyages professionnels pour dégoter une belle collection de quilles (13 références quand même !) provenant de quelques domaines en vue du vignoble nantais.
La petite série de rouges d’appellation Haut-Médoc a bien évidemment été composée par Paul, l’un de nos deux « englishmen »...retour aux sources historiques oblige !

 

2013 0214

Une cartouchière bien garnie en début de réunion


Les vins blancs ont été débouchés juste avant la dégustation et servis 2 par 2 à l’aveugle.
Les rouges ont été débouchés 1 heure avant la dégustation et servis à l’aveugle.

Verres Spiegelau Authentis 01


Soirée Club AOC du 5 avril 2013 à La Wantzenau

 


Thème 1 : à la découverte de l’âme du Muscadet dans les terroirs de Sèvre et Maine.

 

 

Atmosphère – Domaine Jo Landron à La Haye-Fouassière : discret mais assez complexe le nez propose une palette sur les petits fruits rouges, le pain grillé avec une petite touche fumée, en bouche la bulle assez grosse provoque une forte sensation d’effervescence mais la mousse est peu persistante, l’équilibre est sec mais le manque de profondeur est trop flagrant.

 

2013 0215

 

Issu à 80% de folle blanche et à 20% de pinot noir et très légèrement dosé, ce blanc mousseux est agréable par son côté direct et léger mais sa mousse assez agressive et sa matière un peu fluette laissent une impression mitigée en bouche.
Facile mais sans profondeur.

 

 

Château de la Templerie 2011 – J. Huchet à Château Thébaud : le nez est plus épanoui avec une palette agréable sur les fruits blancs, en bouche la structure manque un peu de cohérence et la finale est marquée par une petite amertume.
Château de la Bretesche 2011 – J. Huchet à Château Thébaud : le nez est très discret avec des évocations minérales et un côté eau de roche, la bouche est filiforme mais nette et précise, la finale revient sur des notes pierreuses et une pointe finement citronnée.

 

2013 0220

 

Cette première doublette nous propose deux cuvées d’entrée de gamme produites par Jérémie Huchet et provenant de deux terroirs emblématiques du muscadet : granit pour la Templerie et gneiss pour la Bretesche.
Deux vins vifs et légers qui ne sont pas déplaisants mais qui manquent un peu de personnalité…un peu à l’image des quelques rares cuvées que j’ai dégustées jusqu’ici…mais je sens qu’on ne va pas en rester là !

 

 

Clos les Montys 2011 – Y. et J. Huchet à Château Thébaud : le nez s’ouvre sur des notes très minérales (coquille d’huitre) avant de révéler une petite pointe citronnée bien tonique, en bouche la matière se tient avec élégance, belle présence et structure très aérienne avec une belle pointe minérale en finale.
Clos les Montys 2010 – Y. et J. Huchet à Château Thébaud : le nez est plus mûr sur le miel et les agrumes, en bouche la matière riche et dense donne l’impression d’un beau volume, la finale révèle un caractère salin bien affirmé.

 

2013 0222

 

Avec ces deux cuvées issues d’un terroir complexe de limon et de sables gréseux sur une roche mère d’amphibolite et de méta-gabro, nous sommes passés dans une catégorie de muscadets que je ne connaissais pas jusqu’ici : complexes et profondément minéraux ces deux vins séduisent par la qualité de leur équilibre et par leur présence saline en finale. J’aurais une petite préférence pour le 2010 qui malgré son étiquette tape à l’œil un peu datée est une vrai gourmandise aujourd’hui.

 

 

Amphibolite Nature 2011 – Domaine Jo Landron à La Haye-Fouassière : après une phase d’ouverture un peu difficile avec des notes poussiéreuses, l’olfaction se purifie et s’affine en livrant une très belle palette sur le citron frais et la coquille d’huitre, en bouche l’équilibre est sec sur une matière détendue et élégante, la finale revient sur t des nuances citronnées et iodées.
Château de la Fessardière Climat 2011 – A. Sauvion à Vallet : le nez est discret avec de fines notes minérales, la bouche semble plus généreuse avec un volume conséquent mais une matière qui reste assez souple, la finale est bien longue laisse se développer une minéralité puissante qui lui donne un côté presque tannique.

 

2013 0221

 

Ces deux muscadets sont conçus à partir de raisins issus de l’agriculture bio et très peu soufrés. La cuvée de Jo Landron qui provient, comme son nom l’indique, d’un terroir d’amphibolite m’a un peu surpris à l’ouverture par une aromatique qui manquait de netteté mais par la suite je suis tombé sous le charme de ce vin équilibré et minéral. Le vin d’Alexis Sauvion qui semble un peu plus dense avec une matière riche et une intense salinité est déjà très gourmand aujourd’hui mais gagnera surement encore en finesse et en harmonie après quelques années en cave.

 

 

Domaine de l’Ecu Cuvée Classique 2011 – G. Bossard et F. Niger à Le Landreau : le nez est ouvert et flatteur sur les fruits blancs (golden, poire) et le miel d’acacia, la bouche possède une rondeur très agréable avec un toucher gras et tapissant et une structure acide souple, la finale de longueur moyenne prolonge de belles notes fruitées avec de légères nuances oxydatives.
(Terroir de sables siliceux sur roche métamorphique – élevage en cuves su lies durant 10 mois)
Domaine de l’Ecu Granite 2011 – G. Bossard et F. Niger à Le Landreau : le nez est un peu douteux (petite déviance liégeuse peut-être) avec une palette minérale discrète (silex), la bouche est précise et droite avec un équilibre sec et une minéralité affirmée, mais l’aromatique reste un peu perturbée…et perturbante.
(Terroir de granit à 2 micas – élevage en cuves su lies durant 18 mois)
Domaine de l’Ecu Gneiss 2011 – G. Bossard et F. Niger à Le Landreau : le nez est superbe de finesse livre une palette complexe avec des notes végétales (chèvrefeuille, aspérule), complétés par des nuances de fleurs blanches, d’iode et de pierre chaude, la bouche est vineuse, ample et vive et profondément minérale.
(Terroir de gneiss et de gneiss altéré – élevage en cuves su lies durant 15 mois)
Domaine de l’Ecu Orthogneiss 2011 – G. Bossard et F. Niger à Le Landreau : le nez est ouvert et flatteur sur les agrumes avec une touche végétale délicate et quelques notes épicées, la bouche possède un volume imposant et une puissance minérale encore plus marquée que sur la cuvée précédente, en finale le côté pierreux, silex domine un sillage aromatique long et racé.
(Terroir d’orthogneiss – élevage en cuves su lies durant 18 mois)

 

2013 0219

 

Le Domaine de L’Ecu travaille ses vignes en biodynamie depuis fort longtemps et propose des cuvées élaborées avec un minimum d’intrants (pas de levurages et sulfitages très faibles).
J’ai beaucoup apprécié l’esthétique et la typicité de ces vins réalisés avec un souci évident de pureté dans l’expression du message du terroir.
La cuvée classique est un modèle de gourmandise et de buvabilité et les deux dernières cuvées de terroir brillent par leur matière juteuse et leur trame minérale intense et cristalline.
Dommage pour le granit qui promettait mais « triple MIAM » quand même !!!

 

 

Domaine de la Grange Goulaine 2009 – Domaine Luneau à Le Landreau : le nez est bien mûr, presque confit avec une palette de fruits blancs complétée par des nuances exotique et finement épicées, la bouche est souple avec un beau volume et une petite rondeur très séduisante, la finale est agréable mais manque un peu de tonus.

 

2013 0223

 

Cette cuvée issue de vieilles vignes sur un terroir de schistes a été élevée 30 mois sur lies fines avec des bâtonnages réguliers. Charmeur et bien balancé ce muscadet a néanmoins un peu de mal à s’affirmer après la dernière doublette. Moins minéral et peut-être plus consensuel il trouvera sa place à table avec facilité, mais peut-être pas dans la gamme d’accords traditionnelle du muscadet.

 

 

Château de la Chauvinière Granit de Château Thébaud 2008 – J. Huchet à Château Thébaud : le nez est vif et précis sur le citron vert et les fleurs printanières, la bouche est droite avec une matière concentrée et une acidité noble et solidement tendue, la finale laisse un beau sillage citronné et minéral très persistant.
Château de la Chauvinière Granit de Château Thébaud 2007 – J. Huchet à Château Thébaud : le nez est complexe et raffiné sur les agrumes, les herbes aromatiques (aneth, verveine) et la pierre à feu, la bouche est puissante et volumineuse, solidement structurée par une longue acidité qui soutient une belle finale bien expressive.

 

2013 0225

 

Issus de parcelles granitiques sur Château Thébaud et élevés durant 4 ans sur lies ces deux Muscadets conçus par Jérémie Huchet sont simplement magnifiques. Très purs et assumant une expression de terroir digne des plus grands vins blancs ces deux dernières bouteilles se posent comme une forme d’apothéose de cette série qui m’a fait découvrir le Muscadet sous un jour vraiment nouveau. Enorme MIAM !


Pour conclure :

- Suivant les conseils d’un ami œnophile, j’ai remplacé les verres Spiegelau Expert par le modèle Authentis 01 du même fabricant et j’ai constaté que les vins réagissaient beaucoup mieux dans ces contenants plus amples, surtout sur ces muscadets dégustés très jeunes. La comparaison avec des voisins équipés en « Expert » a été très parlante : les notes de réduction ont disparu beaucoup plus rapidement et les expressions aromatiques se sont ouvertes et complexifiées très facilement.
Certes le volume conséquent de ces verres (presqu’un demi-litre) risque de vous faire passer pour un frimeur – genre « c’est moi qui ai les plus gros ! » – ou plus simplement pour un boit-sans-soif, mais il n’en reste pas moins que le gain sur le plan organoleptique est vraiment significatif.

 

 

2013 0072 01

Le club AOC au travail

 

- Je l’avoue sans honte (et pourtant !) que, malgré une carrière de picoleur déjà bien longue, je ne savais quasiment rien de cette appellation. Pour moi, le muscadet c’était le petit blanc qu’on trouvait au rayon vins à bas prix et dont je prenais une bouteille de temps en temps pour remplacer l’edelzwicker dans mes sauces.
C’était aussi le petit vin sec et léger qu’on servait dans les bars de la capitale pour réveiller les papilles des parisiens et étancher la soif de l’inspecteur Pinaud…mais à part ça !!!
- La belle série de ce soir m’a permis de combler ces lacunes impardonnables pour tout œnophile qui se respecte : j’y ai rencontré 14 flacons gorgés d’énergie et de minéralité qui ont ravi mes sens.
Produits par des vignerons qui travaillent avec courage et conviction pour faire reconnaître la valeur de leurs terroirs ces vins aux rapports qualité/prix presque inégalables méritent une large place dans toute cave d’amateur éclairé…merci François pour cette remarquable sélection.

- Pour les coups de cœur j’ai envie de mettre en avant une belle doublette : Orthogneiss 2011du Domaine de l’Ecu qui sera mon champion en valeur absolue et le Granit 2007 de Jérémie Huchet qui a montré combien ces grandes cuvées de muscadet pouvaient s’affiner et se complexifier dans le temps.



Thème 2 : des rouges du Haut Médoc face au temps qui passe…

 

 

Château Citran 2005 – Avensan : le nez est intense et très gourmand sur les fruits rouges bien mûrs et une petite note de caramel au lait, la bouche montre un très beau volume avec une matière puissante mais bien équilibrée et une trame tannique noble et soyeuse, la finale de longueur moyenne libère de discrètes nuances épicées.
(52% cabernet sauvignon + 48% merlot – élevage 12 mois en fûts dont 40% bois neuf).
Château Coufran 2005 – Saint Seurin de Cadourne : le nez est discret sur un registre un peu plus austère avec des notes de fumée, de torréfaction et de fruits noirs, la bouche est solidement charpentée avec un équilibre très droit et une finale délicatement acidulée mais un peu trop tannique à mon goût.
(85% merlot + 12% cabernet sauvignon – élevage 12 mois en fûts dont 25% bois neuf).

 

2013 0227

 

Avec Citran qui se situe dans un secteur proche de Margaux et Coufran qui est issu de parcelles dans le canton de Pauillac, la série commence par une paire de crus bourgeois très différents : effets des terroirs probablement, mais aussi conséquence d’un encépagement inhabituel pour Coufran, largement dominé par le merlot.
Ce soir, le premier a fait une très belle impression avec son élevage parfaitement maîtrisé et sa matière joliment patinée alors que le second a montré une dureté peu engageante et une grande retenue dans son expression aromatique.
Citran semble à point mais reste encore plein de ressources, pour Coufran encore bien revêche ce soir, je serai moins optimiste…


Karolus 2001 – Château Sénéjac à Le Pian : le nez est fin et racé avec un fruité complexe, des notes d’épices et de café, la bouche est généreuse avec une matière opulente et une personnalité très expansive, la finale est longue avec un fruit encore très frais et une fine touche camphrée.
(48% cabernet sauvignon + 37% merlot + 11% cabernet franc + 4% petit verdot).
Château Camensac 2000 – Saint Laurent-Médoc : le nez mystérieux et très évolutif s’ouvre sur une petite réduction passagère avant de livrer une aromatique raffinée sur les fruits noirs (cassis, mûre) et le bois noble, la bouche est encore bien concentrée et dotée d’une structure solide mais élégante, la finale est nette, bien fraîche et finement boisée.
(60% cabernet sauvignon + 40%merlot – élevage 17 à 20 mois en fûts neufs ou de un vin).

 

  2013 0226-copie-1

 

Le grand cru classé issu du mythique millésime 2000 a tenu son rang mais la cuvée Karolus 2001 produite par le Château Sénéjac lui a volé la politesse en le dominant assez facilement par la qualité de sa chair et la finesse de son expression aromatique.
Ceci dit dans les deux cas, on se trouve face à des vins dans la force de l’âge qui se tiennent parfaitement droits dans leurs bottes et qui peuvent envisager la prochaine décennie avec optimisme. Belle doublette.

 

 

Château Citran 1990 – Avensan :  le nez est assez évolué mais doté d’une belle complexité, on y trouve des notes de petits fruits rouges très mûrs et de violette sur un délicat fond épicé, la bouche est charnu, gourmande avec des tanins joliment patinés, la finale de longueur moyenne garde un équilibre très frais et une grande netteté aromatique.
(52% cabernet sauvignon + 48% merlot – élevage 12 mois en fûts dont 40% bois neuf).

 

2013 0228

 

Même si son étiquette porte les stigmates d’une longue vie de bouteille surement très agitée, ce Haut Médoc de 23 ans étonne vraiment par la précision de sa structure et par le raffinement de sa palette aromatique. Certes, la maturité est évidente mais le déclin ne semble pas encore pour demain…voilà un bourgeois que j’enfermerai bien encore un lustre ou deux dans ma cave pour voir…


Château Sociando-Mallet 2005 – Saint Seurin de Cadourne : le nez est ouvert et épanoui avec un fruité encore très expressif et un côté vanillé-épicé délicat, en bouche la matière est dense et grenue avec une trame tannique souple et soyeuse, l’ensemble donne une belle impression de puissance et d’équilibre, en finale la rémanence fruitée et épicée est très longue.
(48% cabernet sauvignon + 57 %merlot + 5% cabernet franc – élevage 12 mois en fûts 100% bois neuf).

2013 0229

 

Issu de parcelles de vieilles vignes situées principalement à l’est du village de Saint Sernin de Cadourne, ce Haut Médoc prestigieux a démontré que sa grande notoriété n’était pas usurpée. C’est le vin le plus puissant et le plus complet de la série.
Aujourd’hui ouvert et facile d’accès, il peut évidemment encore se bonifier avec quelques année de garde…ceci dit, pourquoi attendre !


Pour conclure :

- Cette courte série d’un très bon niveau qualitatif nous a rappelé que derrière les façades flamboyantes des grands châteaux du Médoc dont les vins deviennent de plus en plus inaccessibles au commun des mortels, on trouve de très belles maisons qui nous proposent des crus avec d’excellents rapports qualité/prix. Hormis Sociando 2005 acheté plus de 60 euros chez un caviste, les autres bouteilles se situent dans une gamme de prix tout à fait cohérente (entre 10 et 25 euros).

- Ces vins se distinguent peut-être moins par l’expression de leur terroir mais nous nous étonnent par leur texture élégante, leur équilibre évident et leur belle tenue face au temps qui passe, ce qui témoigne incontestablement d’une maîtrise absolue des processus d’élaboration mis en œuvre en cave (extractions mesurées, élevages très précis, assemblages judicieux…).

- Souvent proposé à très petit prix lors des Foires au Vin dans la Grande Distribution, Château Citran s’est imposé ce soir comme la découverte (ou la redécouverte) de la série offrant un rapport qualité/prix de tout premier ordre. Ceci dit, en valeur absolue, il faut bien admettre que Sociando 2005 a largement survolé les débats…ceux qui auront eu la bonne idée d’acheter quelques bouteilles de ce grand vin à sa sortie peuvent se frotter les mains.

- Merci à Paul de nous avoir conçu cette belle sélection, j’espère qu’il continuera à nous emmener régulièrement en promenade sur les bords de la Gironde.

Partager cet article
Repost0

commentaires

F
Ce fut une dégustation grandiose. Merci pour le partage.
Répondre

Présentation

  • : Vins, vignobles et vignerons.
  • : Récits liés à des rencontres viniques et oenophiliques.
  • Contact

Bonjour à tous

Amateur de vin depuis près de 30 ans et internaute intervenant sur un forum de dégustateurs depuis plusieurs années, j’ai crée ce blog pour regrouper et rendre plus accessibles mes modestes contributions consacrées à la chose vinique.

 

Mes articles parlent presque toujours de rencontres que j’ai eu l’occasion de faire grâce au vin :

rencontres avec de belles bouteilles pour le plaisir des sens et la magie de l’instant,

rencontres avec des amis partageant la même passion pour la richesse des échanges et les moments de convivialité inoubliables,

rencontres avec des vignerons et avec leur vignoble pour des moments tout simplement magiques sur les routes du vin ou au fond des caves.

 

J’essaie de me perfectionner dans l’art compliqué de la dégustation dans le seul but de mieux comprendre et mieux pouvoir apprécier tous les vins.

Mes avis et mes appréciations sont totalement subjectifs : une dégustation purement organoleptique ne me procure qu’un plaisir incomplet.

Quand j’ouvre une bouteille de vin, j’aime pouvoir y associer le visage du vigneron qui l’a fait naître, j’aime connaître les secrets de son terroir, j’aime avoir plein d’images et de souvenirs associés à ce liquide blanc ou rouge qui brille dans mon verre.

 

Merci à tous ceux qui viennent me rendre visite.

@+

Recherche

Archives